Peut-être que vous traversez une période de votre vie qui n’est pas facile. Je vous comprends, ça arrive à tout le monde. Il suffit de vivre une situation de stress telle que : séparation, licenciement, maladie, déménagement, ou d’autres situations encore différentes. Souvent nous arrivons à gérer plus ou moins bien nos épreuves de vie. Mais parfois, on a vraiment l’impression de tourner en rond, de ne pas trouver la solution. Souvent même, des souvenirs de notre passé refont surface et réactive une douleur ancienne que l’on croyait enfouie ou disparue à tout jamais. Alors voilà, vous soufrez et avez le sentiment de ne plus y arriver seul. Il n’y a pas lieu de se culpabiliser, au contraire. Pour certaines épreuves de notre vie, nous avons besoin de nous faire accompagner, d’être aidé par un professionnel : un bon thérapeute.
Tout comme vous allez voir le dentiste lorsque vos dents vous font souffrir ou votre généraliste lorsque votre corps est malade, lorsque c’est tout votre être qui souffre, se faire aider est déjà le signe que vous êtes prêt à sortir de la difficulté ou de l’épreuve que vous subissez.
Alors c’est décidé, vous allez voir un psychologue, ou un psychiatre ou un psychothérapeute ou un psychanalyste ou un coach ou vous ne savez pas trop qui allez voir, en fait.
Car c’est là que les choses se compliquent.
Qui va être le plus compétent pour m’aider dans mon désarroi, qui va me comprendre et m’aider vraiment à trouver la solution pour que je redevienne moi-même et que je sois enfin plus heureux et équilibré dans ma vie ?
Souvent lorsqu’on traverse une période de turbulences psychologique, le premier réflexe est d’en parler à son médecin traitant et celui-ci va dans 90% des cas nous orienter vers un psychiatre et nous conseiller au passage de prendre des anti-dépresseurs ou autres traitements de cheval.
Dans certains cas, le conseil peut-être le bon, mais dans d’autres, le traitement peut vous amener à une dépendance et à subir les effets indésirables de ces médicaments qui sont loin d’être anodins.
Donc je vous propose de savoir de suite si vous avez besoin d’un psychiatre.
Le psychiatre
C’est un médecin qui a fait des études supérieurs et appris la psychiatrie. Il est donc tout particulièrement recommandé dans les troubles psychiatriques tels que : schizophrénie, trouble bipolaire, grave dépression avec prostration, et toutes maladies mentales importantes, invalidantes nécessitant un suivi du psychiatre avec obligation de soin.
Mais si vous ne rentrez pas dans cette catégorie de troubles psychiques, vous pouvez envisager de vous orienter vers d’autres professionnels qui sont plus adaptés aux personnes souffrantes qui ne présentent pas de troubles psychiatriques.
Mais qui alors ?
Le plus important bien sur est de trouver le bon thérapeute, celui qui vous convient, mais comment savoir et reconnaître un bon thérapeute d’un autre ?
Comment être sure, que je vais pouvoir me sentir mieux dans ma vie grâce à lui ? (ou elle. Je parle au masculin, par facilité de langage)
Étant moi même coach thérapeute , je vous ai fais la liste des 10 qualités indispensables, de l’avis même de mes patients, qui font qu’un thérapeute fait correctement son travail d’aide psychologique, dont vous avez besoin.
Les 8 qualités essentielles
1. Il fait quoi ?
Avant de vous précipiter chez un thérapeute, renseignez vous sur son cursus, et si vous avez du mal à comprendre quels sont les études qu’a fait ce thérapeute, prenez cinq minutes et renseignez-vous sur internet. Par exemple, est-ce qu’il fait de la sophrologie, de l’analyse transactionnelle, de la PNL, du décodage biologique ou autre nom étranges et barbares ??
Pour vous aider à choisir, je vous laisse cliquer sur les liens ci-dessous qui vont vous permettre de vous faire une idée de ce que va vous apporter chacune des thérapies. Sachant que souvent un thérapeute a étudié plusieurs techniques thérapeutiques
PSYCHANALYSE :
ANALYSE TRANSACTIONNELLE
www.analysetransactionnelle.fr
LA PROGRAMMATION NEURO LINGUISTIQUE
LE BIODECODAGE
LA SOPHROLOGIE
www.federation-sophrologie.org
L’HYPNOSE ERICKSONNIENNE
LA PSYCHOGÉNÉALOGIE
2. L’empathie
Une qualité INDISPENSABLE, que doit posséder votre thérapeute : c’est l’empathie. Dans la définition que nous donne le dictionnaire, il est dit que l’empathie est la reconnaissance et la compréhension des sentiments et des émotions d’un autre individu. En langage courant, on appelle ça, se mettre à la place de l’autre.
Alors il ne s’agit pas que votre thérapeute se mettre mette à pleurer avec vous, sinon, le pauvre, ce serait lui qui partirait en dépression.
L’important, c’est que vous ressentiez qu’il comprend intellectuellement ce que vous vivez comme épreuve mais aussi avec le cœur.
Si votre thérapeute baille et semble souvent s’ennuyer pendant que vous lui parlez de vos difficulté, vous avez sûrement affaire à un bon technicien (quoi que ?) mais il ne saura pas vous apporter son soutien et la chaleur humaine qu’un patient a besoin pendant l’entretien.
3. L’écoute
Alors oui, vous allez me dire, c’est quand même la base qu’un thérapeute soit à votre écoute. Mais certains vous coupent très souvent la parole et d’autres vous écoutent avec un regard absent et quelques patients m’ont même révélé que leur thérapeute s’endormait pendant la séance.
En thérapie, un thérapeute se devrait de pratiquer l’art de l’écoute active.
L’écoute active est un concept développé à partir des travaux du psychologue américain Carl Rogers. Elle est également nommée écoute bienveillante. Initialement conçue pour l’accompagnement de l’expression des émotions, elle est opérationnelle dans les situations de face-à-face où le professionnel écoute activement l’autre. Elle consiste à mettre en mots les émotions et sentiments exprimés de manière tacite ou implicite par l’interlocuteur. L’écoute active est plus fine que la reformulation en ce qu’elle ne se limite pas à dire autrement ce qu’une personne vient d’exprimer, mais de décoder la dimension affective généralement non verbalisée.
Comment être en écoute active ?
- Exclure ses propres idées préconçues et toute tentative d’interprétation,
- Adopter une attitude physique de disponibilité,
- Laisser autrui s’exprimer sans l’interrompre,
- Le questionner (questions ouvertes),
- L’inciter à préciser le cours de sa pensée, lorsqu’elle est imprécise ou trop générale,
- Lui donner de nombreux signes visuels et verbaux d’intérêt,
- Reformuler ses propos avec ses propres termes, puis avec les nôtres,
- Pratiquer des silences,
- Témoigner de l’empathie et confirmer sa bonne compréhension.
- Rester neutre et bienveillant.
4. Ouverture d’esprit
Être un bon thérapeute signifie être dépourvu de, préjugés de stéréotypes, de croyances et d’idées préconçues. Cela signifie être ouvert aux nouvelles idées, à ce qui est différent et inconnu.
Cette qualité, est essentielle pour ces professionnels, car ils ne savent jamais qui aura recours à la consultation. Par conséquent, ils se doivent d’ être ouverts afin de connaître l’essence même de la personne, sa propre culture, ses intérêts et ses idées.
5. Sécurité
Étroitement liée à l’ouverture d’esprit, le patient a besoin d’être sécurisé par le thérapeute. S’il ne montre pas qu’il a confiance en ses propres paroles, il parviendra difficilement à rassurer celui qui demande son aide. C ‘est pourquoi la formation et l’expérience du thérapeute sont très importantes afin qu’il puisse apporter une aide vraiment efficace à son patient.
6. Introspection
Pour atteindre ce degré d’ouverture mentale, il est nécessaire que le thérapeute accomplisse un important travail d’introspection et qu’il est fait lui-même une thérapie d’au moins deux ans. Cela implique qu’il s’observe lui-même, qu’il s’analyse, qu’il se comprenne. Il est même recommandé aux débutants d’avoir un superviseur. C’est à dire un psychothérapeute confirmé qui va l’aider en séances individuelles à adopter la meilleure attitude face à son patient.
7. Accessibilité
Cette qualité se situe à mi-chemin entre le confort et la compréhension. Il convient que le patient se sente à l’aise avec son thérapeute afin de pouvoir converser et lui parler de son cas, de ses problèmes, de ses intentions ou de ses plus grands secrets.
Par ailleurs, on retrouve cette empathie que l’on a considérée comme l’une des principales compétences qu’un bon thérapeute se doit de posséder. La convergence entre les deux aboutit à l’accessibilité : la facilité et le naturel de pouvoir raconter au professionnel ses préoccupations.
8. Capacité analytique
Le thérapeute se doit d’être réactif et d’analyser et décider en même temps ce qui important dans ce que son patient lui dit de ce qui est superficiel. Cette capacité lui permet également d’appliquer les techniques les plus appropriées, garantissant ainsi le succès de la thérapie.
Cette liste bien-sur , peut s’allonger de deux ou trois qualités complémentaires. Mais elles vont certainement se recouper.
Et vous ? Quelles sont parmi ces qualités celles qui vous semblent vraiment importantes ? Et en avez vous d’autres à proposer ?
N’hésitez pas à partager, à commenter, car c’est ainsi que je conçois ce blog, dans l’échange et le partage des idées.
Je vous souhaite plein de joie et une furieuse envie de réaliser tous vos projets de vie.
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