Il nous est tous arrivé un jour de dire à son conjoint, son boss, son enfant ou un ami, vraiment je n’arrive plus à communiquer avec toi ou elle.
Et oui ! Communiquer à l’autre, ce qui se passe à l’intérieur de nous, lui expliquer nos pensées, nos émotions est parfois compliqué. Car nous pouvons être dans la peur de mal faire. Soit vexer la personne, soit la peiner, soit la mettre en colère, bref ! On le voit, exprimer simplement la vérité de ce qui se passe en nous est loin d’être évident.
Souvent aussi nous taisons nos sentiments pour avoir de la reconnaissance, du confort ou par lassitude.
Alors nous pouvons nous retrouver à nous couper de nos propres émotions, à ne plus savoir s’écouter et ce non-respect de nous même peut amener le non respect de l’autre.
Dans les années 2000, je finissais ma formation de psychothérapeute et je suis tombée par « hasard », sur un livre : « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! ». Ce livre écrit par Thomas D’Ansembourg explique de façon très simple comment intégrer la communication non violente dans son quotidien.
J’ai tellement été emballée par la vérité de ce livre que j’ai décidé de faire un séminaire avec lui.
Grand bien m’a pris ! Car, au-delà d’une méthode incroyablement simple et efficace pour mieux communiquer, cette outil de communication, m’a permis d’apprendre à mieux identifier mes émotions et sentiments pour pouvoir mieux les partager avec tous ceux que je côtoie au quotidien. Et même dans mon approche thérapeutique ou de médium, cet outil de communication m’a énormément apporté pour apprendre à décrypter les sentiments et émotions de mes clients.
Dans cet article, je vais vous faire une petite synthèse de cet outil et je vous mettrai les liens pour vous permettre de mieux vous documenter sur le sujet.
La communication Non Violente est très simple à comprendre. Il suffit d’apprendre à identifier ses sentiments, ses besoins et de faire une demande.
Pour mieux vous faire comprendre son mode de fonctionnement, je vais vous donner un exemple très simple.
Imaginons que vous êtes une mère ou un père de famille, vous rentrez le soir chez vous et vous vous apercevez que vos deux enfants qui ont entre 12 et 14 ans ont mis le bazar dans le salon et n’ont pas débarrassé la table de leurs goûters. Réaction classique, vous les appelez, en poussant la voix et vous leur dites très en colère : « j’en ai marre, c’est pas possible ce bazar, vous ne rangez jamais vos affaires etc… »
A votre avis, quelle va être la réaction de vos enfants ? Soit ils vont s’énerver en disant que vous êtes toujours sur leurs dos, que vous êtes une maniaque, qu’ils sont fatigués après l’école, ou alors ils vont obtempérer de mauvaise grâce. Dans les deux cas de figures, la communication est plutôt agressive et l’ambiance au repas ne va pas être des plus agréable. En plus, rien ne garanti que le lendemain, ils ne reproduiront pas le même bazar dans votre maison.
En communication Non Violente, on va intervenir autrement.
La première phase consiste à appeler sur un ton calme (enfin, le plus calme possible) vos enfants et de faire une simple observation de ce que vous voyez. Par exemple :
Je vois dans le salon des baskets, des vestes, des cartables dispersés un peu partout dans le salon. La table de la cuisine est remplie de pots de confitures et autres pâtes à tartiner, du pain, des bouteilles de jus de fruits, du lait, des miettes de gâteaux éparpillées.
A ce stade, vous ne les avez ni grondé, ni culpabilisé sur ce que vous voyez. Vous faites juste une observation de ce que vous voyez, le plus neutre possible.
Ensuite vous allez évoquer vos sentiments et dire ce que vous ressentez.
Quand je vois ce bazar, je me sens triste, découragée, car j’ai pris soin de ranger la maison.
Ensuite vous allez exprimer vos besoins.
J’ai besoin de respect pour le travail que je fais et de savoir que vous pouvez m’aider à maintenir la maison propre.
En suite vous allez exprimer votre demande.
Je voudrais savoir si vous seriez d’accord pour ranger vos affaire maintenant ?
Vous voyez dans ce mode de communication non violente, le fait de passer de : l’observation de la situation, le sentiment que cela me procure, le besoin qui en découle et la demande concrète que je pose, permet de désamorcer l’agressivité, la culpabilité et de permettre à l’autre de comprendre ce que vous ressentez.
Alors, bien sûr, cet exemple est très simple et vous devez sûrement vous dire que ce n’est pas si facile que ça de communiquer ainsi dans le quotidien. Certes, et c’est pour cela qu’il m’a fallu effectuer un séminaire pour apprendre à communiquer ainsi.
Mais si vous avez envie d’en apprendre un peu plus sur ce mode de communication, je vous invite dans un premier temps à lire le livre de Thomas D’Ansembourg, cela vous semblera plus simple, d’autant plus qu’il donne plein d’exemples très concret, que ce soit des difficultés de communication dans le couple, au travail avec les enfants etc…
Je vous ai dit que je vous mettrai un lien sur les formations en CNV, en voici un qui est à mon sens le meilleur si vous souhaitez vous former à ce mode de communication.
http://www.cnvformations.fr/index.php?m=10&ms=118
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Bravo pour toutes ces belles synthèses tres claires